La forêt domaniale de Verrières, forêt
périurbaine de 562 ha, au cœur de l’Île-de-France située à 10 kms au
sud-ouest de Paris, classée Espace boisé, constitue un authentique
poumon vert, un puits de carbone et un réservoir de biodiversité. Elle
est notamment reconnue pour la diversité de sa flore, sa faune, ses
mares, sa réserve biologique intégrale (42ha) et sa position jouxtant le
site classé de la vallée de la Bièvre.
Mais ce patrimoine naturel, culturel et d’intérêt général subit de très fortes pressions : urbanisation grignotante (10 ha boisés perdus en 10 ans), coupes d’arbres accélérées, appauvrissement de la biodiversité, attaques sanitaires, changement climatique…
La préservation et la conservation de ce patrimoine commun, sont des enjeux majeurs, facilités par le classement en "forêt de protection".
Un collectif d’associations Les Amis du Bois de Verrières et Les Amis de la Vallée de la Bièvre s'est mobilisé en mai 2021, pour porter le projet de classement en « forêt de protection », et l’inscrire en conseil municipal du Plan Climat Territorial de la ville de Verrières-le-Buisson (PCAET). Cela n'a pas été retenu.
L'effet juridique majeur de ce classement consiste dans l'interdiction de tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation ou la protection des boisements (art. L. 141-2 du code forestier). La forêt domaniale de Verrières entre, à l’évidence, dans la catégorie des bois et forêts situés dans les zones où leur maintien s'impose soit pour des raisons écologiques, soit pour le bien-être de la population et des forêts situées à la périphérie des grandes agglomérations (art L.141-1).
Le programme régional de la forêt et du bois de la région IDF (PRF 2019-2029), prévoit de placer sous protection les forêts franciliennes et les forêts les plus fréquentées de la deuxième couronne, dont Verrières pour 2025. Cette date est estimative. Plusieurs grandes forêts péri-urbaines sont à ce jour classées : Fontainebleau, Fausses-Reposes, Arc Boisé, Sénart, Rambouillet, Saint Germain.
Mais ce patrimoine naturel, culturel et d’intérêt général subit de très fortes pressions : urbanisation grignotante (10 ha boisés perdus en 10 ans), coupes d’arbres accélérées, appauvrissement de la biodiversité, attaques sanitaires, changement climatique…
La préservation et la conservation de ce patrimoine commun, sont des enjeux majeurs, facilités par le classement en "forêt de protection".
Un collectif d’associations Les Amis du Bois de Verrières et Les Amis de la Vallée de la Bièvre s'est mobilisé en mai 2021, pour porter le projet de classement en « forêt de protection », et l’inscrire en conseil municipal du Plan Climat Territorial de la ville de Verrières-le-Buisson (PCAET). Cela n'a pas été retenu.
L'effet juridique majeur de ce classement consiste dans l'interdiction de tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation ou la protection des boisements (art. L. 141-2 du code forestier). La forêt domaniale de Verrières entre, à l’évidence, dans la catégorie des bois et forêts situés dans les zones où leur maintien s'impose soit pour des raisons écologiques, soit pour le bien-être de la population et des forêts situées à la périphérie des grandes agglomérations (art L.141-1).
Le programme régional de la forêt et du bois de la région IDF (PRF 2019-2029), prévoit de placer sous protection les forêts franciliennes et les forêts les plus fréquentées de la deuxième couronne, dont Verrières pour 2025. Cette date est estimative. Plusieurs grandes forêts péri-urbaines sont à ce jour classées : Fontainebleau, Fausses-Reposes, Arc Boisé, Sénart, Rambouillet, Saint Germain.
Blocage administratif
Mais
le classement fait généralement l’objet de blocages administratifs
durant plusieurs années (demande en 2003 pour la forêt de Saint-Germain,
classée en 2019). En cause, les multiples projets d’urbanisation et
d’infrastructures (par exemple le tram-train pour la forêt de
Saint-Germain), le morcellement par des échangeurs routiers, le projet
du Grand Paris.
Depuis 10 ans, la forêt de Verrières a perdu 10 ha d’espace boisé, dont 3,5 ha pour la construction du site de remisage et de maintenance du Tram10, deux échangeurs de l’A86. L’annulation le 20/07/2021 de la Déclaration d’Utilité Publique par le tribunal administratif du Tram10 entre Antony et Clamart, arrive trop tardivement. Le déboisement et les travaux commencés constituent une atteinte irréversible pour la forêt et la biodiversité.
Depuis 10 ans, la forêt de Verrières a perdu 10 ha d’espace boisé, dont 3,5 ha pour la construction du site de remisage et de maintenance du Tram10, deux échangeurs de l’A86. L’annulation le 20/07/2021 de la Déclaration d’Utilité Publique par le tribunal administratif du Tram10 entre Antony et Clamart, arrive trop tardivement. Le déboisement et les travaux commencés constituent une atteinte irréversible pour la forêt et la biodiversité.
Compte tenu de ces faits, nous demandons :
- Le classement urgent
de la Forêt de Verrières en "forêt de protection". Tout retard dans la
procédure de classement augmente les possibilités de grignotage de la
forêt.
- Que les élus concernés (municipalités, communautés de communes) prennent une délibération soutenant explicitement ce classement sur la totalité de la surface de la forêt domaniale, afin que les services de l’État (préfets, ministère, DRIAAF) ouvrent dans les meilleurs délais la procédure aboutissant à ce classement.
- Que les élus concernés (municipalités, communautés de communes) prennent une délibération soutenant explicitement ce classement sur la totalité de la surface de la forêt domaniale, afin que les services de l’État (préfets, ministère, DRIAAF) ouvrent dans les meilleurs délais la procédure aboutissant à ce classement.
Nous vous invitons à rejoindre la mobilisation, en signant la PÉTITION !