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Introduction d'espèces exotiques en forêts : une aberration écologique et politique

Supposées plus résistantes à la sécheresse, aux stress climatiques, car provenant de régions du monde aux climats plus chauds et secs, l'introduction d'espèces exotiques en forêt française est une aberration écologique et politique

 

De nombreux scientifiques, dont Guillaume Decocq, professeur de sciences végétales et fongiques à l’université de Picardie Jules Verne, sont en désaccord, avec les espèces exotiques préconisées par le ministère de l'Agriculture, et déclinées dans le Plan National et Régional des Bois et Forêt, comme l’idée d’adapter nos forêts métropolitaines françaises.

L’introduction de certaines essences exotiques a pu induire de graves crises écologiques et par conséquent économiques : espèces invasives, introduction de ravageurs biologiques, érosion de la biodiversité, aggravation d’incendies de forêt. 
Le laurier, le merisier tardif, le robinier, l’ailante sont devenus si envahissants en forêts et hors forêts, et incontrôlables, qu’ils représentent un coût financier important pour les gérer.

Face au dérèglement climatique, certains scientifiques alertent, à tirer les leçons de l’introduction des mêmes essences hautement inflammables, en forêt française (pins, eucalyptus, robinier) et des Mégas feux au Portugal, en Espagne, en Californie. 

La Société botanique de France interpelle les ministères, les gestionnaires des forêts publiques (ONF) et privées (propriétaires, filière bois) du peu de prise en compte des expériences passées et des données scientifiques sur les bénéfices risques pour la société, par l'introduction de ces espèces exotiques.


 
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