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Retour de la sortie du 16 décembre en forêt

Notre invitation au bois de Verrières a réuni environ 35 participants, adhérents à l’association ou non.  Nous avons eu la chance d’avoir un beau soleil, malgré une température de 2°C, accompagnés d'un bon vin chaud préparé par Jean-Pierre et d'un jus de pommes bio de Sophie.
 

La rencontre a commencé par une présentation des membres de l’association, exposant les actions en cours, les correspondances adressées à l'ONF et aux élus, ainsi que les lacunes de l'ONF à transmettre ses informations complètes de la gestion de la forêt.

Les discussions animées sur l’exploitation forestière ont suscité des échanges intéressants pendant ces 30 premières minutes et des questions pertinentes parmi les participants, en majorité des habitants de Verrières et de Châtenay et du monde associatif dont TEC, CCC, Gif en Transitions, Les Voisins du Pré, Vivre à Meudon. Le sujet de la forêt intéresse visiblement, mais le temps passe. 
 
 
Notre balade en direction de la parcelle 118 abritant une nouvelle mare a soulevé des préoccupations quant à la logique d'une "compensation écologique", par une coupe d'arbres faite dans la forêt de Verrières, pour compenser les travaux du T15. Durant l'hiver 2022/2023,  l'ONF a déboisé une partie de la parcelle 118 pour recréer un milieu humide artificiel !
Nous nous arrêtons sur une autre mare, juste ne face, celle-ci restaurée. Trois chiens pataugent. Les mares sont toutes bien remplies depuis les dernières pluies.
Nous poursuivons, l'assemblée se détache par petits groupes. 
En partant, nous jetons un regard sur la parcelle 118, toujours autant clairsemée depuis les dernières coupes sanitaires.  
          
Mare dans la parcelle 118


Poursuite de la promenade en direction de la parcelle 23,
illustrant les nouvelles coupes de l'ONF et mettant en lumière les pratiques de quadrillage des chemins d'exploitation de 4m de large tous les 24m, et décriées à Meudon pour leur impact destructeur sur les sols. 
Nous nous rassemblons en bordure du cloisonnement qui ouvre la forêt en deux, comme une saignée. Cette gestion qui  consiste à créer des cloisonnements n’est pas faite pour adapter nos forêts aux enjeux climatiques, mais pour adapter nos massifs aux engins mécanisés dans le but de produire du bois.
Nous expliquons que 80 % des compactages du sol se produisent lors des premiers passages des machines dans les cloisonnements, et ces ouvertures participent non seulement participent à éclaircir encore plus la forêt mais également à la réchauffer.      
 
 
Sur le retour, les discussions forestières s’enchaînent, une personne demande quel est l’impact sur la croissance des arbres. D’autres parlent littératures forestières. Un groupe demande quelles possibilités d’actions nous disposons. Et une autre personne répondre que les courriers sont nécessaires, mais les actions sur le terrain tout autant.
 
Au retour, sur la route proche de l’obélisque en direction du parking de Montauzin, la présence de personnes tronçonnant un gros arbre au sol attire notre attention. Nous décidons d'aller à leur rencontre. Un particulier forestier nous explique qu'il achète chaque année du bois (25m3) à l'ONF. 
Pour nous, ces ventes de bois n’apparaissent pas clairement dans les volumes extraits aux particuliers. Selon le directeur d’agence, elles représenteraient une dizaine de m3 par an.
 
Cet échange proche du point de départ marque la fin de la balade et cette belle journée ensoleillée se termine autour d’un jus d’orange et gâteaux, suscitant des éloges et des promesses de rencontres futures.
 
 

 

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